De notre confrère Pablo MOUSSODJI NGOMA
Ça ne doit pas passer inaperçu, la Gabonaise Géraldine Robert est pour le Basket Ball gabonais ce qu’est Aubameyang pour le football. Mais l’audience nationale est sans doute à l’image d’une discipline qui est tombée dans une discrétion inquiétante. Pourtant, la Portgentillaise n’a pas manqué il y’a quelques années de conduire son équipe aux Jeux africains de Brazzaville.
Son humilité se mêle à une régularité au haut niveau en Europe. Ses performances n’ont pas toujours eu l’écho souhaité, mais tout le monde est d’accord que Géraldine a toujours arraché une place de titulaire partout où elle est passée dans les différents clubs européens. Cette régularité mérite bien d’être relevée surtout quand on se rappelle cette générosité au sein des PANTHÈRES où elle a souvent tiré vers le haut ses coéquipières malgré une différence de niveau évidente. Elle sait se fondre dans ce collectif en se constituant en leader incontestée et incontestable.
Géraldine c’est aussi son implication dans la promotion de cette discipline à travers ses différents camps des vacances organisés au pays. Une approche salvatrice pour montrer le chemin irréversible de la formation. Bien qu’au crépuscule d’une carrière accomplie, Géraldine a su occuper l’espace et son avenir dans l’univers de la balle au panier sera sans doute à la hauteur de sa notoriété. Pourvu que l’instinct de justice guide ceux qui décident. Dans tous les cas, elle aura tout donné sans trop parler et ceux qui ont les yeux pour voir ont vu.