Jules Bernard MOUYENGUE
Quand une ancienne sportive qui plus est, ancienne présidente de la Commission féminine à la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) en vient à réunir à son domicile 4 joueuses de la province dont elle est native, notamment celle du Woleu-Ntem, afin d’y procéder à des enregistrements audio auxquelles celles-ci prétendraient avoir été victimes d’actes d’attouchements et viol, cela démontre à quel point le sport au Gabon, et le football en particulier est pollué de l’intérieur. Et on en vient à se demander si des réelles enquêtes de moralités sont faites à ces femmes et hommes à qui on confie certains postes de responsabilité.
Déjà victime des échecs sur gazons, le football gabonais a subi un nouveau revers sur la scène mondiale avec le scandale des U-20 féminine au sujet des prétendues actes de maltraitances, viol et attouchements dont auraient été victime certaines joueuses durant leur séjour à Marseille en France. Une terrible nouvelle, plutôt publicité de très mauvais goût dont aurait bien pu se passer le Gabon au moment où le pays tente tant bien que mal à soigner ses plaies avec les désignations tout dernièrement d’un nouveau sélectionneur national et Directeur technique national dans le but de remettre la machine sur les rails du succès.
L’affaire des U20 ! Scandale des U-20 et autres titres de tout genre ont fait les choux gras de la presse. Il faut dire que ce feuilleton aux allures de véritable complot a fait grand bruit ici au point même que l’ancien ministre d’Etat en charge des sports, Alain Claude Bilie-By-Nzé avait immédiatement saisi le Parquet de la République pour l’ouverture d’une enquête afin que soient traduit en justice, les auteurs de ces actes ignobles. Après les auditions au B2 de toutes les joueuses (19), staff et responsables présents à Marseille, il s’avère qu’il n’existe à l’heure actuelle aucune charge ou preuves concrètes de tout ce qui a dit çà et là.
Ce qui a bien évidemment fait sortir du bois, le président de la Fédération gabonaise de football, Pierre Alain Mounguengui, lequel sentant son institution et lui victimes d’une cabale médiatique, avec pour seul but de l’écarter de la gestion de la Fégafoot selon ses dires, a aussitôt signé la riposte en annonçant le dépôt d’une plainte à l’endroit des auteurs de cette sordide machination. Son cités ; la fameuse ancienne présidente de la commission du football féminin et un journaliste, actuellement en France pour des études.
Si pour le moment l’enquête a été suspendue afin de permettre dit-on à certaines joueuses de passer tranquillement leurs examens de fin d’années, il n’en demeure pas moins que c’est l’image du Gabon tout entier et son football qui ont été écornés et surtout désabusés par cette histoire montée de toutes pièces par des sulfureux personnages qui gravitent autour de notre football et dont il faudra à tout prix mettre hors d’état nuire.
A nous de nous interroger à quel fins auraient servi ce type de pratique d’un autre genre? Si ce de n’avoir entrouvert la désormais crise de confiance qui va désormais s’installer entre parents de joueurs, formateurs et la Fédération gabonaise de football. Quel parent aura encore cette volonté de laisser partir son enfant en sélection nationale après tout ce qui a été dit, malgré l’inexistence de preuve ?