Eric Otogo-Castane, l’arbitre international FIFA gabonais a été une des bonnes satisfactions côté arbitral. Ses prestations lui ont d’ailleurs valus le droit d’être retenu pour officier lors de la finale de la CAN 2019 entre Algériens et Sénégalais en tant que quatrième arbitre.
Par TSONGA Herald
Le sifflet gabonais était à l’honneur lors de la finale de la dernière CAN en Egypte. Eric Otogo, a officié lors de cette rencontre comme quatrième arbitre. Déjà, le Gabonais an phase à éliminations direct avait déjà été auteur d’une prestation à ne pas négliger entre Sud-Africains et Égyptiens en 8ème de finale. Une rencontre sans reproche pour l’arbitre gabonais.
Rappelons que ce dernier avait d’abord été suspendu il y a quelques temps seulement avant d’être réhabilité. En effet, Eric Otogo avait été écarté de la liste des officiels qui ont pris part au stage au Maroc avant la CAN. Cette situation avait été mal vécue par le Gabonais qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait étant donné qu’aucune raison valable ne lui avait été signifiée. Son billet pour le stage avait été annulé, et le reste était classé sans suite. Selon certaines sources, il avait été suspendu par la CAF suite à « l’arbitrage partial et scandaleux » dont s’étaient plein les responsables du club guinéen, en l’occurrence Horoya AC.
Mais depuis lors, il a été réhabilité par l’instance grâce au président de la Federation Gabonaise de Football Pierre Alain MOUNGUENGUI qui avait promis résoudre ce problème et a finalement pris part à la CAN en Egypte. L’arbitre FIFA devait impérativement « se racheter » auprès de la commission d’arbitrage de la CAF.
Ce qui fut fait durant le tournoi final. Des prestations de bonnes factures, ainsi qu’une finale à la clef pour parfaire ses prestations. Eric Otogo peut aujourd’hui se targuer d’avoir officié lors d’une finale, puisque le dernier gabonais à avoir été en finale de la CAN en tant qu’officiel était Jean-Fidèle Diramba, en 1990 lors de la finale entre Algériens et Nigérians. Et dire que le sifflet gabonais porte chance aux Algériens dans la mesure où à chaque fois, les Fennecs se sont imposés lors de ces deux finales. Eric Otogo entre donc dans l’histoire du football continental.