Non inscrite à l’ordre du jour lors de la rencontre entre le ministère des Sports et les deux principales ligues de football du pays, la question sur les montées et descentes en première et deuxième division ne devra pas se poser cette saison.
Le président de la Linafp, Brice Mbika Ndjambou a mis fin à ce débat. « Nous avons fait la saison sportive 2022-2023 dans les conditions que nous connaissons. Elle n’est pas allée à son terme. Ce qui est plus grave c’est que nous avons des équipes qui ont joué plus de matchs que d’autres.
Et même le classement pose un véritable problème parce que quand on regarde la première division, il y a des équipes qui ont joué seize à dix-sept matchs et d’autres treize, quatorze et quinze matchs au niveau de la phase aller simplement. Au niveau de la deuxième division, le constat est sensiblement le même. Les équipes du Haut-Ogooué n’ont eu que deux matchs disputés à causes de toutes les difficultés rencontrées dues au train.
Donc ce sont des classements aujourd’hui qui ne nous permettent pas de déclarer un champion. C’est une année blanche qui est constatée et lorsqu’il y a année blanche, il n’y a ni montée ni descente« , a-t-il tranché. Pour ce qui est du tournoi de la montée en D3 organisé par la Fédération gabonaise de football à Lambaréné, le « patron » de la Linafp a avoué que » c’est cette question était assez particulière » tout en estimant que l’idée aujourd’hui est d’aller vers la baisse du nombre de clubs participants, comme recommandées par les assises sur le National Foot en raison des contraintes budgétaires ».
Brice Mbika Ndjambou a néanmoins assuré que » cette question reste très importante car le football est linéaire et que quand en haut rien ne marche on doit se mettre tous ensemble en bas pour regarder comment améliorer l’ensemble de l’écosystème« , a-t-il suggéré.