» Je n’ai pas la capacité ou la possibilité de sanctionner un joueur. Cette prérogative incombe à la fédération gabonaise de football (Fegafoot)« , avait déclaré le sélectionneur national, Thierry Mouyouma le 8 mars dernier en conférence de presse lorsque ce dernier avait été interrogé sur un éventuel retour d’Aaron Boupendza au sein du groupe.
La réponse de l’ancien entraîneur du FC 105 a remis au goût du jour la problématique liée à l’inexistence jusqu’à ce jour d’une charte au sein de la sélection nationale du Gabon et voire même celles des catégories inférieures.
Ce document qui doit servir de règlement intérieur n’a jusque-là pas été produit ou tarde à l’être. Et le peu de communication à son sujet au niveau de la Fédération n’est pas de nature à faire évoluer le débat au moment où l’on parle de plus en plus de restauration des institutions.
La Fédération gabonaise de football en est une, et à ce titre, celle-ci doit s’adapter au processus de changement dans lequel le pays est plongé depuis le 30 août 2023. Loin d’être un outil de menace, cette charte aura au moins pour mission d’encadrer la vie en équipe nationale.
De telle sorte que tous les joueurs une fois convoqués, savent quels sont leurs droits, devoirs et obligations. Cela pourrait permettre d’éviter à l’avenir tous ces scandales dont on a eu droit ces derniers temps. Et dont le dernier avait été marqué par l’exclusion de Didier Ibrahim Ndong et Aaron Boupendza pour indiscipline.