Alors que l’incertitude est de mise concernant sa tenue en été ou en hiver, un dernier rebondissement pourrait définitivement clore le débat sur la date de la CAN 2025.
À un an de la tenue de la CAN 2025 au Maroc, le flou persiste autour de la période de l’événement. En effet, alors que le pays organisateur insiste pour accueillir le tournoi en été 2025, la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas encore tranché. En fait, elle reste vraisemblablement suspendue à la décision de la FIFA qui devrait organiser la première édition de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes du 15 juin au 13 juillet 2025. Compte tenu du risque de chevauchement avec la CAN, l’instance panafricaine pourrait reporter la grand-messe en janvier-février 2026, à l’instar des deux dernières éditions au Cameroun et en Côte d’Ivoire.
Mais voilà, le Mondial se retrouve fragilisé par un soudain ultimatum. Ce qui accroit considérablement les chances de la CAN 2025 de se dérouler en été. Selon les informations rapportées par l’AFP, l’association mondiale des ligues de football et la Fifpro, syndicat mondial des joueurs professionnels, ont pris pour cible la FIFA indexée pour surcharge du calendrier des compétitions se trouvant déjà “au-delà de la saturation”.
Un ultimatum fixé contre la FIFA
Dans un courrier envoyé au président Gianni Infantino, les plaignants dénoncent le “préjudice économique” subi par les ligues nationales ainsi que la surexploitation des organismes des joueurs poussés “au-delà de leurs limites”, et ce, à cause de la surcharge constante du calendrier. La FIFA est accusée de “prendre continuellement des décisions unilatérales qui profitent à ses propres compétitions et intérêts commerciaux, tout en affectant négativement les ligues nationales et les joueurs”.
“Sur une longue période, la FIFA a ignoré les tentatives répétées des ligues et des syndicats de s’engager sur cette question”, peste la coalition. En réponse, cette dernière a demandé à la FIFA de reprogrammer le Mondial des clubs en plus de rouvrir les discussions sur le calendrier international sur la période allant jusqu’en 2030, sous peine d’être visée par une procédure judiciaire. “Si la Fifa refuse de s’engager formellement à résoudre les problèmes susmentionnés lors de son prochain Conseil, nous nous verrons contraints de conseiller nos membres sur les options qui s’offrent à eux, à la fois individuellement et collectivement, pour protéger leurs intérêts de manière proactive. Ces options comprennent une action en justice contre la Fifa, pour laquelle nous avons demandé l’avis d’un expert extérieur”, peut-on lire dans la note. Un coup de pression qui pourrait porter ses fruits, au grand bonheur du Maroc déterminé à accueillir la CAN 2025 en juin-juillet. Affaire