Nommé il y a près de dix mois à la tête de la sélection nationale du Gabon, Thierry Mouyouma s’est retrouvé à la tête d’une équipe en proie à des tensions après son élimination face à la Mauritanie (1-2), événement qui l’a privée de participation lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire.
Dès le début, l’ancien entraîneur du FC 105 a insisté pour imprégner son empreinte en soulignant, lors de chacune de ses interventions médiatiques, certains éléments qu’il considérait comme essentiels et probablement absents au sein du groupe, tels que « la discipline » et « l’esprit patriotique ».
Cette approche a été unanimement saluée par une grande partie de l’opinion publique. Malgré cela, certains observateurs continuent à réclamer le retour de joueurs cadres tels qu’André Poko et Didier Ibrahim Ndong, désormais retraité.
En faisant le choix de se passer de ces piliers de l’équipe, Thierry Mouyouma est conscient qu’il ne pourra pas bénéficier indéfiniment d’un état de grâce face à l’exigence des résultats et aux aspirations du pays qui souhaite voir sa sélection remporter des matchs et des titres.
Lui-même ainsi que les joueurs qu’il a sélectionnés pour participer à cette campagne qualificative pour la Coupe du Monde 2026 et la CAN 2025 au Maroc seront tenus responsables en cas de « catastrophe sportive ».
Il est clair que le groupe Panthères du Gabon est actuellement placé dans des conditions optimales pour atteindre ses objectifs, contrairement aux pratiques passées.
Il convient de noter que les Panthères du Gabon ont fait escale dans la troisième ville la plus peuplée de Côte d’Ivoire pour affronter le groupe F au sommet.
Après un arrêt de 2 heures à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, l’équipe bénéficiera d’une brève séance de récupération en salle ce jeudi matin, avant de se livrer à l’exercice de reconnaissance du terrain, suivi de la traditionnelle conférence de presse préalable au match.