Épuisés par l’attente vaine de la reprise du championnat, malgré l’engagement des plus hautes autorités du pays, les présidents des clubs de premières et deuxièmes divisions ont convenu de se donner jusqu’au 30 juin prochain pour maintenir leurs joueurs et leur personnel mobilisés.
Au-delà de cette date, ces derniers ne s’engageront pas à inscrire leurs équipes au cas où la situation venait à évoluer après ladite échéance. C’est du moins ce que l’on peut déduire aisément à la lecture du communiqué publié ce lundi 17 juin par l’association des clubs professionnels de football du Gabon.
Cette déclaration vient ainsi exercer une pression sur le ministre des Sports, Dr André Jacques Augand, que les dirigeants des clubs critiquent pour avoir pris plusieurs initiatives et fait des annonces sans résultat concret.
Ils citent notamment leur réunion avec le ministre des Sports le 8 juin dernier visant à discuter des modalités pour organiser le championnat entre le 15 juin et le 30 août 2024.
Selon les présidents des clubs, cette réunion n’a finalement abouti à rien. C’est pourquoi ils semblent avoir décidé de conditionner leur participation potentielle à la prochaine saison à certains prérequis.
Parmi ceux-ci figurent : « le paiement intégral des salaires en retard sur 9 mois pour les joueurs de la saison 2022-2023 ; le versement de la moitié de la subvention destinée au football féminin pour la saison 2022-2023 ; le versement d’une compensation financière de 50 millions de francs pour les clubs de D1 et de 25 millions de francs pour les clubs masculins de D2 ; le versement d’une enveloppe de 20 millions de francs pour chaque club féminin pour la saison 2023-24« .