C’était la seule décision à prendre pour ne pas ternir davantage l’image et la crédibilité d’une compétition qui tente désespérément d’exister depuis près de douze ans.
Car, il faut le dire, avoir pris le risque de lancer le championnat en ce mois de juin pour une durée de trois mois, selon les prévisions de la Ligue nationale de football (Linaf), aurait classé cette épreuve dans la catégorie des championnats de vacances, souvent organisés en fin d’année scolaire au Gabon.
Certains n’auraient certainement pas compris la nécessité ou l’utilité d’une telle démarche si ce n’était que pour donner un petit coup de pouce financier aux clubs, sachant qu’il n’y aurait guère d’enjeu. Le Gabon ayant choisi de ne pas envoyer de représentants en compétition africaine des clubs cette saison.
Ainsi, une reprise des hostilités au mois de septembre prochain devrait permettre à la Linaf de mettre en place un championnat articulé sur un format beaucoup plus conventionnel, c’est-à-dire se jouant en une seule poule et garantissant un déroulement certain, grâce notamment à la mise en œuvre du nouveau modèle économique basé sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), qui prendra forme dès la saison 2024-2025.
La période choisie pourrait également offrir à l’entraîneur national du Gabon, Thierry Mouyouma, l’opportunité de renforcer son effectif localement en vue du début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025 au mois de septembre prochain.