Ils sont les principales victimes d’un processus qui a pourtant brassé des milliards de nos francs pendant plus d’une dizaine d’années sans qu’ils en soient également les véritables » jouisseurs ».
Ils sont pour les 3/4 Gabonais, jeunes, dévoués, passionnés par une discipline sur laquelle ils ont misé pour faire carrière et rêver pourquoi pas de l’occident dans le but de poursuivre leur aventure respective.
Et que dire du mur qui leur été construit voilà près de cinq ans pour les séparer de la sélection nationale du Gabon pour laquelle ils n’ont plus pu accéder en raison de l’irrégularité du championnat national.
Plate-forme censée les mettre en valeur. Malgré la dette des arriérés de salaires des exercices précédents pendante, l’espoir d’une reprise du National Foot demeurait pour ces derniers, le seul moyen de retrouver un peu dignité sur les pelouses avec le traitement salarial qui va avec.
Sauf qu’après moults reports, le championnat ne démarrera plus au final comme espéré. Il faudra dès lors pour ces derniers, se résoudre à faire autre chose pendant au moins trois mois avant une éventuelle relance des hostilités.
Un véritable coup dur pour ces joueurs déjà fragilisés sur plusieurs plans, faute d’alternative laissant croire à des lendemains meilleurs. Et, comme lors des précédents événements, les footballeurs Gabonais, ont une fois encore été les principaux « dindons de la farce » mais jusqu’à quand ?