La cérémonie des Awards du taekwondo au Gabon, la première du genre est le marqueur, disons-le, d’un sentiment d’autosatisfaction.
Et la pléiade des grandes figures de la discipline vendredi écoulé lors du déroulé de cette cérémonie de distinction est la preuve concrète et palpable d’une discipline qui vit bien.
Et logée bien loin de toute forme de polémiques et autres scandales comme cela a souvent été constaté dans d’autres fédérations où les conflits de personne et guerres intestines ont pris le dessus sur les objectifs de résultats sportifs.
Le symbole de cette constante réussite porte aujourd’hui au nom : Emmanuella Atora. Cette dernière est la seule des cinq futurs représentants du Gabonais à Paris dans quelques jours à avoir réussi à valider sa qualification sur le terrain.
Du moins sur le tatami. Elle symbolise à elle seule, le visage d’une discipline qui a su se réinventer au fil du temps et des talents qu’elle aura vu se succéder.
Et qui, comme par magie, se sont donné le mot de passe de ne jamais éteindre la flamme de cette dynamique qui rend si fière la Fédération gabonaise de taekwondo (Fegatae) et le Gabon tout entier.