La judokate gabonaise, âgée de 29 ans, n’a pas réussi à inquiéter son adversaire et a montré un manque de maîtrise en commettant de nombreuses fautes. Elle a logiquement été éliminée par accumulation de pénalités.
Ce 27 juillet restera gravé dans la mémoire de Virginia Aymard. À 29 ans, la judokate licenciée à l’ASPTT Aix va réaliser son « rêve de gamine » en prenant part au tournoi olympique, ce samedi, dans la catégorie des -48 kg. Pourtant, le rêve semblait encore bien loin en 2022.
La faute à une interdiction de concourir lors des compétitions internationales durant trois ans prononcée en 2019 à la suite de son choix de ne plus représenter la France, le pays de son père, mais le Gabon, la terre de sa mère.
Trois longues années durant lesquelles l’Amiénoise n’a pas pu empocher le moindre point dans la course à la qualification pour Paris-2024.
Ainsi, sa participation aux Jeux Olympiques prend fin, laissant place à des enseignements à tirer.
Sans aucune résistance, la judokate gabonaise a été éliminée dès le premier tour face à la Paraguayenne Gabriela Narvaez dans la catégorie des 48 kg. Ce début de compétition s’avère négatif pour le Gabon aux JO de Paris 2024.
Virginia Aymard, première athlète à se présenter sur le tatami en judo ce samedi 27 juillet à 10h00 (heure du Gabon) à l’Arena Champs de Mars dans le 7e arrondissement de Paris, n’a pas su faire face à la Paraguayenne Gabriela Narvaez.
La prochaine représentation du Gabon sera assurée par le nageur Girard De Langlade Mpali Adam, qui interviendra le 1er août à 11h00 à l’Arena de la Défense.
Bonjour
Vos commentaires sur le combat de judo sont sans fondement. Voici ce qui s’est passé. L’adversaire de Virginia attaque en seoi en reprise de garde, Virginia tombe sur le ventre et l’arbitre accorde injustement wazari. La règle dit que si vous tombez sur le côté, si c’est le ventre qui est face au sol, il n’y a pas de valeur, si on tombe sur le côté et que c’est le dos qui est face au sol il y a valeur. Il n’y avait pas de wazari. Le coach a manifesté pour demander à l’arbitre de regarder la vidéo mais ce fut en vain. Plusieurs arbitres internationaux très connus nous ont confirmé cette erreur d’interprétation.
Ensuite, l’adversaire de Virginia met les deux mains au revers pour bloquer Virginia et pour l’empêcher de s’exprimer. Son adversaire verrouille le combat pour maintenir son avantage. L’adversaire se jette au sol, sans beaucoup de déséquilibre, à la limite des fausses attaques pour faire monter les shidos (pénalités) qui tombent trop vite et sans raison. Par deux fois, virginia s’installe en garde haute et son adversaire fuit en se mettant à quatre pattes au sol. L’arbitre aurait dû la sanctionner et lui attribuer deux shidos pour refus de combat. Il y a aussi le dernier shido qui n’est pas justifié puisque l’adversaire pousse volontairement Virginia hors du tapis pour la sanctionner. Ici c’est son adversaire qui aurait dû être sanctionnée pour anti judo. Avec un arbitrage équitable, on aurait dû aller au golden score avec deux shidos à deux. Golden score ou Virginia aurait eu l’occasion de monter en puissance en raison de son cardio irréprochable. Ces faits d’arbitrages, montrent qu’un combat peu basculer dans un sens comme dans un autre et que tout se joue au détail, rien n’est prédictible. L’arbitrage a joué un rôle clé.