Le football national est à l’arrêt depuis le 13 mai 2023 en raison d’un manque de subventions, ce qui représente une période de 16 mois d’inactivité et l’équivalent de deux saisons perdues.
Toutefois, avec l’arrivée de nouvelles autorités à la tête du pays, un nouvel espoir a émergé grâce au financement durable du football national par les entreprises pétrolières et minières dans le cadre de leur Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Plusieurs dates avaient été annoncées pour la reprise du championnat, mais celui-ci n’a pas encore redémarré malgré les assurances fournies par divers acteurs.
Quelles en sont les raisons ?
Selon nos confrères de L’Union, un accord avait été conclu entre les compagnies pétrolières, minières et les autorités nationales pour financer intégralement le football national à hauteur de 4,5 milliards FCFA. À ce jour, trois compagnies pétrolières – Vaalco-BW Énergie et Gabon Oil Compagnie – ont contribué à hauteur de 3 milliards FCFA. Nous sommes toujours en attente de la contribution du secteur minier pour les 1,5 milliard FCFA restants.
Parmi ces 3 milliards issus du secteur pétrolier, il convient de déduire 715 millions FCFA destinés à l’OGSSU de l’année précédente. Sur les 2 milliards 285 millions FCFA restants, un milliard a été sécurisé auprès de la CDC.
Le reste a été « emprunté » par le trésor public qui s’est engagé à rembourser. Un président d’un club de D1 a déclaré qu’avec seulement un milliard FCFA disponible, il sera difficile de commencer le championnat.
Au regard des informations disponibles, il apparaît clairement que la reprise du championnat ne pourra pas avoir lieu en septembre. De plus, sur le plan sportif, une équipe nécessite entre 30 et 45 jours de préparation pour une reprise sereine, sans omettre la traditionnelle visite médicale. Il est donc impératif que le championnat reprenne rapidement.