Malgré les critiques sur sa gestion et les débats autour de son style de management, le président de l’Union Sportive d’Oyem, Samy Bivéghé, dresse un bilan positif de la première phase du championnat.

Avec une deuxième place historique pour le club, il appelle les supporters à saluer cette performance. Mais il reste prudent, conscient que l’USO est aussi à trois points de la huitième place. Dans un entretien, il revient sur ces critiques et annonce des ajustements au mercato, notamment pour des raisons disciplinaires.
Malgré un début de saison marqué par des critiques sur son management jugé non inclusif, Samy Bivéghé assume ses choix et met en avant les résultats. « C’est la première fois que l’USO termine deuxième à mi-parcours. Chaque fils du Woleu devrait saluer cette performance », insiste-t-il.

Cependant, il reste lucide sur la situation. « Nous sommes bien classés, mais nous ne sommes pas à l’abri. À trois points de la huitième place, nous devons rester vigilants », reconnaît-il. Une déclaration qui fait écho à son intervention musclée après le match contre Vautour FC, où il était monté dans le bus des joueurs à Sibang pour exprimer son mécontentement.
Concernant son style de gestion, le président réfute les accusations d’opacité. « Nous savons tous dans quel état nous avons trouvé le club. Les gens ne sont pas prêts pour l’innovation. J’ai autour de moi quatre conseillers bénévoles qui s’investissent pleinement. Ceux qui parlent de non-inclusivité doivent en apporter la preuve. »

Alors que s’ouvre la période des transferts, Bivéghé annonce du mouvement au sein de l’effectif. « Le mercato est un moment clé pour faire le bilan. Il y aura des départs, surtout à cause d’écarts disciplinaires. Nous cherchons un mélange de jeunesse et d’expérience, mais surtout des joueurs qui respectent l’institution. »
La deuxième phase du championnat s’annonce donc décisive pour l’USO, qui devra confirmer sa position et faire face aux défis internes pour maintenir son ambition.