de notre correspondante Frida Nolla
Jean Jacques Ewong nous a quitté le 11 février 2019 autour de 5h50 minutes. Comme un jeune il a vécu, jeune il est partie, le jour de la fête de la jeunesse à tout juste 55 ans.
Photographe et reporter d’images internationales, JJ comme l’appelais ses amis est partie sans prévenir. Alors qu’il est arrivé au Cameroun il y a deux semaines en provenance de Paris où il vivait, pour organiser les obsèques de son cousin, il a trouvé la mort après un malaise dans son village à Djoum.
Jean Issac Engolat Ewong de son vrai nom, a couvert plus de cinq coupe du Monde de football, la dernière en date est celle qui s’est tenue en Russie en 2018. Le monde du football le connaissait, pour avoir couvert tous les matchs des Lions indomptables depuis plus d’une vingtaines d’années.
Si vous parliez d’un Lion, Jean Jacques vous sortait sa
photo, comme par magie. Il est l’un de ceux qui possédait la plus grosse
banque de photos des Lions indomptables dans le monde.
« Quand
j’arrive au sport en 2013 j’entends beaucoup parler de Jean Jacques
Ewong autour de moi. Tout le monde le connaissait et avait toujours un
service à lui demander. Ça fait que quand je le rencontre lors du match
Tunisie Cameroun pour les éliminatoires du mondial 2014 à Tunis, j’ai
l’impression de déjà le connaître. On s’est tout de suite entendu et ça
n’a plus changé. Je l’appelais mon père et lui me prenait vraiment comme
sa fille. On a couvert plusieurs compétitions ensemble et on a parfois
dormi dans la même chambre. Je n’ai jamais rencontré un homme aussi
simple et avec qui il était impossible de se fâcher. Je ne veux toujours
pas croire à cette nouvelle qui me fend le cœur. ». Confie Josiane Matia chef service des sports à Cameroun Tribune après la nouvelle de son décès.
Le Mola des waars, comme l’appelais aussi ses confrères a formés plus d’un dans le métier.
«
Pour moi , tu as été un parrain, grâce à toi je suis devenu grand
reporter d’images et aujourd’hui chef d’entreprise. Je garde le souvenir
depuis le premier jours de notre connaissances en juin 2007 aux jeux
africains en Alger tu as été toujours à mes côtés pour m’orienter .» . Reconnais Leopold Wansi photo reporter et compagnon de route de Jean jacques.
Joyeux, généreux, humble, oui, il l’était. Toutes les personnes qui vous parlerons de JJ, sortirons toujours ces trois mots.
«
Je ne pouvais pas imaginer que notre coup de file de dimanche vers 13h
étais pour me dire au revoir comme on ne peut pas changer la volonté de
Dieu, va et repose toi auprès de tes parents et que la terre de nos
ancêtres de soit légère. ». Ajoute Leopold qui lui a parlé quelques heures avant son malaise.