Cible de nombreuses critiques depuis la non-qualification au Mondial 2018 et récemment taclé par Jacques Anouma et Bonaventure Kalou le président de la Fédération ivoirienne (FIF) Sidy Diallo a répondu à ses détracteurs dimanche à l’occasion d’une interview diffusée sur la RTI. Le dirigeant se pose en rassembleur.
Au centre des critiques depuis la non-qualification pour le Mondial 2018, Sidy Diallo réplique ! Dans une interview diffusée dimanche soir par la RTI, le président de la Fédération ivoirienne (FIF) a répondu à ses détracteurs. « Je demande pardon aux Ivoiriens pour cette élimination« , a d’abord plaidé le dirigeant, avant d’aborder les rumeurs concernant le désormais ex-sélectionneur Marc Wilmots, qui aurait été choisi par son fils.
« J’ai entendu beaucoup de choses. Mais c’est un manque de respect pour mon comité exécutif et moi de dire que c’est mon fils qui m’a soufflé le nom de Marc. M. Wilmots était disponible et l’un des moins cher du marché. Les personnes qui parlent aujourd’hui étaient unanimes pour dire que c’était un bon choix. En foot, quand on ne gagne pas, on oublie beaucoup de choses« , a déploré Diallo, avant de revenir sur le départ du Belge. « Contre le Maroc, la récupération ne s’est pas faite normalement et le coach a donné un quartier libre aux joueurs à quelques jours du match, ce que je n’ai pas apprécié. On a eu aussi un excès de confiance. Après la non qualification, nous avons bien négocié le départ du coach. Ce qui se dit est faux (sur ses indemnités de départ, ndlr).«
La main tendue à Anouma
Outre le sujet Wilmots, Diallo s’est récemment retrouvé au cœur de deux polémiques. D’une part, l’ancien président de la FIF, Jacques Anouma, l’a accusé de semer la discorde dans la famille du football ivoirien. D’autre part, l’ancien international Bonaventure Kalou, désormais commentateur, le soupçonne d’avoir fait marcher ses relations pour l’évincer de Canal+ Afrique après des critiques que le patron de la FIF auraient mal digérées. Face à ces accusations, Diallo, qui exclut toute démission à deux ans du terme de son mandat, a voulu se poser en rassembleur.
« Je ne suis pas un diviseur, je suis un rassembleur ! Tous ceux aujourd’hui qui entrent en dissidence, qu’ils viennent, peut-être qu’ils nous apporteront des conseils qui peuvent nous aider. J’ai proposé à la dernière AG que M. Jacques Anouma soit notre président d’honneur. Il n’a pas le droit en tant que membre de notre association de ternir son image. S’il a des conseils à nous donner pour avancer, nous sommes là… » A l’image de Didier Drogba, qui vient de lancer un appel au changement pour relancer le football local, les Ivoiriens attendent désormais de voir ces paroles se traduire par des actes…