Par TSONGA Herald
Horoya AC, le club guinéen a décidé de « porter » une plainte auprès de la CAF pour « arbitrage partial et scandaleux » lors du match qui les opposait au WAC de Casablanca. L’arbitre visé par cette plainte n’est nul autre que le Gabonais Eric Otogo Castane.
Au cours du match entre Horoya AC et le Wydad de Casablanca qui se déroulait à Conackry le 6 avril dernier, les dirigeants du club guinéen ont vraisemblablement été surpris par l’arbitrage jugé « partial » du corps arbitral. Selon le courrier envoyé auprès de la CAF, Eric Otogo Castane et ses assistants n’auraient pas soigneusement appliqué le règlement selon les dirigeants guinéens. « Nonobstant de nombreuses autres décisions contestables et agissements manifestes contre Horoya du trio arbitral, les faits cités plus haut marquent un arbitrage totalement partial, dans l’ensemble scandaleux qui a faussé le résultat du match », peut-on lire dans le courrier adressé à la CAF ce lundi.
En effet, Eric Otogo-Castane et ses assistants se sont notamment illustrés dans cette rencontre et ont pris des décisions souvent controversées qui ont, sans doute constitué le tournant du match. Mandela se serait vu notamment injustement refusé un pénalty en seconde période après une main apparemment flagrante d’un défenseur marocain dans la surface. Proche de l’action, l’arbitre central désignait le point de pénalty avant de se rétracter suite à une interpellation de son assistant. En première période, l’attaquant du Horoya AC aurait pu faire exclure un adversaire si encore une fois, monsieur Otogo-Castane avait été vigilent. Parti seul dans le dos de la défense, Mandela est fauché aux abords de la surface. Le défenseur, en position de dernier homme de champ, s’en sort sans la moindre sanction.
Le match s’est très mal terminé, l’arbitre gabonais de la partie Eric Otogo Castane a dû être escorté dans les vestiaires après le match sous la fureur des supporters locaux qui ont lancés des projectiles en direction des officiels durant la rencontre. Un constat assez amer vu que la partie a été très disputée entre les deux formations. Mais la réaction déplorable des supporters pourrait coûter cher à Horoya si l’instance africaine se penche sur cette affaire ; la CAF se doit d’être aussi rigoureuse sur ce genre d’incident souvent fréquent sur les pelouses du continent.