La mort samedi à Makokou du jeune footballeur, Franck Djessy Edou a suscité la sortie du ministre des sports, Franck Nguema, lequel a souhaité que toute la lumière soit faite sur ce drame.
Le championnat national de troisième division a été lancé le week-end dernier dans plusieurs localités du pays. Sauf que dans la province de l’Ogooue Ivindo, plus précisément à Makokou, les choses ne sont pas passées comme souhaité. Le match entre Massimba FC et les Aigles de Belinga a été entaché par la mort d’un joueur.
Le nommé, Franck Djessy Edou, lequel quelques minutes seulement après son entrée en seconde période, s’est écroulé sur la pelouse. Évacué dans la foulée en urgence au Centre Hospitalier Omar Bongo de Makokou, ce dernier a malheureusement été déclaré mort par les médecins. Un drame qui endeuille à nouveau le football gabonais et a fait réagir l’actuel ministre des Sports, Franck Nguema, lequel a indiqué que son département va s’atteler à faire toute la lumière sur cette tragédie.
Si pour le moment l’on n’en sait pas plus sur les réelles causes du décès du jeune footballeur, plusieurs observateurs n’ont pas hésité à évoquer la question des visites médicales. Un sujet remis au goût du jour et qui révèle dans le même temps, un certain nombre de dysfonctionnements entourant le football au Gabon. Surtout que les assises sur le football tenu en 2021 avaient insisté sur l’obligation des organisateurs des compétitions sportives nationales de faire subir des visites médicales aux joueurs.
Néanmoins, si la visite médicale permet, le cas échéant, de déceler d’éventuelles anomalies afin de soit les corriger ou de dire au joueur qu’il n’est pas, ou plus apte à exercer le métier de football, cela ne garantit cependant pas que de tel drame puissent arriver. Des joueurs professionnels sont, en effet, tombés sur des stades après que les résultats des différents tests ont ete déclarés positifs. Et donc apte à la pratique du sport de haut niveau.
Aussi, se pose plusieurs questions comme celles de savoir qui des clubs ou l’organisateur doit réaliser ces visites médicales ? Dans quelles structures ? Les clubs gabonais, ont-ils suffisamment de moyens pour remplir cette mission ? Autant d’interrogations au final qui méritent d’être traités sérieusement au risque de voir se répéter d’autres drame de ce genre