La question des primes était à l’origine du léger décalage du départ des Panthères du Gabon dans la province du Woleu-Ntem. Les cyclistes gabonais ont en effet demandé une augmentation de leur prime, pour un total de 5.600.000 Fcfa.
Les cyclistes gabonais engagés à prendre part à la 16e édition de la Tropicale Amissa Bongo sont revenus à la charge samedi dernier. Ces derniers ont cette fois ci posé sur la table, les problèmes liées à leurs primes avant de regagner la province du Woleu-Ntem, en vue de leur participation à la course.
On a ainsi appris que les coureurs gabonais, ont demandé que leur soit reversée une prime journalière pour leur mise au vert en Espagne à hauteur de 90.000 fcfa, durant les quarante jours passés à Calpé. Ce qui fait un montant de 3.600.000 fcfa au total. A cela, s’ajoute la prime de participation à la Tropicale Amissa Bongo, évaluée quant à elle à 2.000.000 de fcfa. Soit un total de 5.600.000 pour couvrir leur participation jusqu’à la fin de l’épreuve.
Une somme jugée surréaliste. Car selon nos sources, lors de la dernière édition en 2020, les mêmes cyclistes avaient touché 1.400.000 Fcfa en tout. Si l’on a appris depuis peu que les deux parties sont arrivées à trouver un compromis sur ce sujet qui divise, les Panthères du Gabon, déjà présentes à Bitam, abordent néanmoins la compétition sans réelles ambitions. L’objectif étant simplement de participer.
» On va courir pour l’honneur du pays. Ce qui est dommage, c’est que nous sommes confrontés aux mêmes problèmes à chaque édition. Notre matériel est défectueux et il n’y a pas grand-chose à espérer« , a lâché, le capitaine des Panthères, Geoffroy Ngandamba.