Le Gabon n’a pu se sortir du piège tendu par le Soudan et son entraîneur marocain Badou Zaki. Les Panthères ont été noyés dans le Nil par des Crocodiles pourtant largement à leur portée, à Omdourman.

Les nôtres, qui se sont inclinant sur la plus petite des marques (0-1), ont simplement été trahis par leur péché mignon : la disette des attaquants observée depuis le début de cette phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Il ne serait pas superflu de dire que l’issue de la rencontre est surprenante, au regard du niveau des adversaires. Même s’ils ont su compenser leurs lacunes techniques par leurs qualités physiques.

Il ne serait pas également injurieux s’affirmer que les Gabonais ont quelque peu facilité la tâche à leurs hôtes, lors de cette confrontation au cours laquelle la seule satisfaction reste en réalité la complémentarité entre Joël Amonome, Aaron Appindangoye et Loyd Palun. Car, sur le plan offensif, les Soudanais ont trouvé l’énergie cessaire pour empêcher les transmissions du Gabon, notamment au cours d’une première période qui aurait pu nous sourire si Jacques Emmanuel Paul Ekomie (33e) n’avait pas tiré en l’air.

La maladresse a également collé à la peau d’Aaron Boupendza, le sauveur espéré qui n’a finalement satisfait personne. La punition est donc arrivée peu avant l’heure de jeu, avec l’ouverture du score.
Perdant en terres soudanaises, le Gabon grille ainsi un premier Joker. Et, surtout, il voit son adversaire du soir lui revenir à seulement une unité.