La défaite (1-0) du Gabon au Soudan, la première en quatre journées des qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), reste une pilule difficile à avaler. Tant, au vu des individualités et des opportunités qu’elles se sont créées, personne n’imaginait cette issue-là pour les Panthères.
Mais rien n’est perdu. Bien au contraire, Didier Ibrahim Ndong et les siens conservent toutes leurs cartes en main.
Autant dire qu’ils ont de très fortes chances de se qualifier pour une seconde fois d’affilée, sur le terrain, pour le plus grand rendez-vous continental de football. Il faut remonter aux éditions de 1994 et 1996 pour retrouver la trace d’une telle performance, soit près de 30 ans.
Nul besoin de rappeler qu’avec sept unités au compteur – soit une, deux et longueurs d’avance respectueusement sur le Soudan, la Mauritanie et la République démocratique du Congo (RDC) -, la sélection gabonaise, qui est donc en tête de son groupe, n’aura besoin que d’une victoire lors de ses deux ultimes rencontres. D’abord à domicile face aux Léopards (12 juin), puis à Nouakchott contre les Mourabitounes (4 septembre).
Le pessimisme n’a donc pas lieu d’être. C’est d’ailleurs avec optimisme que le ministre des Sports, Franck Nguema, rappelle sur sa page Facebook que « l’objectif est à portée de main ».
Le membre du gouvernement a bien conscience qu’il nous faudra simplement se munir de tous les ingrédients pour y arriver. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la sélection de nos meilleurs joueurs constitue un élément fondamental pour l’atteinte de cette visée.
Du côté des pouvoirs publics, tout est mis en œuvre pour pour que le technicien français Patrice Neveu et ses poulains se retrouvent et se préparent dans la meilleure des conditions. C’est d’autant plus à saluer que, depuis quelque temps, il ne se pose plus un problème de décaissement retardé des fonds y relatifs.
Il faut, au demeurant, garder la lucidité et la confiance en restant concentré et positif pour la suite des éliminatoires.