Après l’organisation de la coupe du Gabon et l’organisation des championnats nationaux des jeunes, la rédaction du sportif s’est raproché du président de la Fegabab Willy Conrad ASSEKO pour en savoir d’avantage de ce qui en ressort de l’organisation de ses compétitions, mais aussi de la présence à Libreville du président de FIBA HAMANE NIANG!
Lesportif: Président, vous venez de finir les compétitions statutaires, quel est le sentiment qui se dégage au sortir de là ?
Willy Conrad ASSEKO : Au sortir des compétitions statutaires, notamment les coupes du Gabon, Albertine Owono et David Nzoubou mais aussi les championnats nationaux des jeunes, je pense que nous avons atteint l’un de nos objectifs c’est-à-dire faire jouer les petites catégories, les seniors hommes et les seniors dames. C’était difficile, mais nous y sommes arrivés, Grâce à l’abnégation de tout le monde. Le bureau fédéral, les commissions, les comités d’organisation, les ligues, les clubs qui ont accepté de participer mais, également les partenaires qui nous ont accompagné. Si tout n’a pas été parfait, il n’en demeure pas moins que nous sommes satisfaits du travail effectué. Toutefois, nous avons une dernière compétition, la Youzou Elite Basketball qui a débuté ce 20 avril à Libreville. La Fédération Gabonaise De Basket-ball est très heureuse car les basketteurs peuvent exprimer leur talent sur le terrain.
Depuis plusieurs années, on avait plus vu, une telle organisation au niveau du basketball, quel est votre stratégique ?
Le travail effectué n’est pas du fait que de Willy Conrad ASSEKO, mais bien d’un groupe de personnes prêt à se battre pour que le basketball revive. La modeste expérience associative de notre équipe nous permet non seulement d’attirer des sponsors, mais aussi d’avoir des partenaires fiables compétents et sérieux. Il n’est pas aisé d’organiser quatre compétitions en un laps de temps, mais si nous arrivons à tenir, c’est qu’il y a des personnes, des entités, des entreprises des partenaires qui nous font confiance et qui aujourd’hui voit que le travail effectué porte ses fruits. Ce travail a d’ailleurs débuté avec la Reforme Olympiade initiée par le Président de La République, Chef de l’État Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA ; une réforme des fédérations nationales sportives qui consiste à les rendre plus dynamiques.
On remarque également un retour d’affection et d’amour pour le basketball pendant des compétitions.
S’il y a retour d’affection et d’amour pour le basket-ball gabonais, je ne sais pas et je ne le pense pas, mais aujourd’hui si le public écume les gymnases, c’est à mon humble avis parce qu’il est d’abord amoureux du Basketball qui reste le sport numéro 2 au Monde. Dans tous les cas, cette affection est aussi un indicateur pour nous de l’appréciation que les gens se font du basketball Gabonais. Notre objectif c’est aussi de faire venir du public quel que soit l’endroit où l’on joue. Que ce soit à Mouila, Oyem ou Bitam en 2022 qu’à Lambarene, Port-Gentil et Libreville en 2023. La Fédération Gabonaise De Basketball n’y arriveras pas seule, il faut aussi le concours de toutes les ligues provinciales, des associations et des partenaires au développement afin de vulgariser davantage la discipline à travers le Gabon.
Quelle évaluation vous faites du niveau des basketteurs Gabonais après ses compétitions organisées ?
Il n’y a que la compétition qui prépare la compétition. Nous reconnaissons aujourd’hui que le niveau du basketball Gabonais a régressé ces dernières années mais il ne faut pas être défaitiste. Il y a des motifs de satisfaction. Nous avons engagé des équipes nationales pour les éliminatoires de l’Afrobasket et l’AfroCan. S’’il est vrai aujourd’hui que chez les femmes, il y a reste encore beaucoup de travail à fournir chez les hommes, nous avons quand même fini deuxième de la zone 4 avec une qualification directe pour les Jeux Africains de Mars 2024 à ACCRA. Nous devons maintenir la cadence et continuer le travail entame aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Au sortir des compétitions que nous avons organisées, nous voyons qu’il y a du travail effectué. Il y a du travail à faire et c’est le défi que nous nous sommes donnés, relever le niveau du basketball Gabonais, mais cela passe par l’intensification des matchs et des compétitions.
Qu’est-ce qui est prévue après l’organisation de ses compétitions ?
Après l’organisation de ces compétitions, il faut préparer nos représentants africains pour les échéances internationales, notamment Clash Time chez les Seniors Dames et Espoir Basketball Club BC chez les Hommes.
Président, une telle organisation nécessite beaucoup de moyens, comment vous faites ?
C’est Exact, une telle organisation nécessite des moyens. Parce qu’elle est une fédération sportive nationale, qu’elle agit par délégation de l’État et que charité bien ordonnée commence par soi-même, la FEGABAB a d’abord recours à L’ETAT pour la mise en œuvre des programmes qu’elle met en place. Mais nous avons également recours aux partenaires, aux mécènes et aux sponsors. Nous recherchons des financements et Cela nécessite énormément de temps. En ce qui concerne le basketball, nous militons pour que le Ministère de la jeunesse et des sports prenne en charge le budget de fonctionnement de la FEGABAB, les compétitions statutaires nationales de jeunes, le Championnat nationale et la gestion complète des équipes nationales ; De Janvier à Mars 2023, La préparation des équipes nationales de Basketball du Gabon s’est faite sous propre de la FEGABAB. On ne peut pas ignorer le financement lié à la préparation d’une équipe nationale, financer uniquement la compétition et attendre des résultats qui fassent honneur au Gabon. Cela doit changer. Dans le même sens, nous sommes rattaches au Ministère de la jeunesse et des Sports. Il faut continuer à faire confiance au potentiel illimite de la jeunesse Gabonaise et investir sur la jeunesse en financant en totalité les compétitions statutaires des jeunes.
On remarque un certain engouement de certains basketteurs autour de vous dans l’organisation de certaines compétitions, quel est l’objectif ?
Les premiers bénéficiaires de l’organisation des compétitions se sont les basketteurs. Si nous organisons des compétitions et que les basketteurs n’y trouvent aucun intérêt, Nous avons raté notre mission. Si nous organisons une compétition pour quelqu’un qui n’y trouve aucun intérêt, à quoi bon le faire ? Ce sont également les basketteurs qui nous donnent le ton par rapport à ce qu’ils souhaitent. La jeunesse Gabonaise souhaite jouer au Basketball, c’est donc normal qu’il y ait un certain engouement dans le retour des compétitions. La BAL et les compétitions de jeunes. Les échanges avec lui ont été très riches et nous visualisons le travail qu’il nous reste à faire pour atteindre nos objectifs.
On a noté la présence du président de FIBA au Gabon, Quel a été le but de cette visite ?
D’abord je profite de cette occasion pour réitérer nos sincères remerciements à Monsieur HAMANE NIANG, Président de FIBA MONDE pour sa présence dans notre pays. C’est une aubaine pour le Gabon et nous avons pu échanger sur les problèmes liés aux basketteurs, la vulgarisation du basketball 5X5 et 3X3 à travers le Gabon mais également sur l’organisation des compétitions statutaires internationales tels que les éliminatoires de la l’afrobasket, l’afrocan, les éliminatoires de La BAL et les compétitions de jeunes. Les échanges avec lui ont été très riches et nous visualisons le travail qu’il nous reste à faire pour atteindre nos objectifs.