Sanctionnée de deux défaites sur tapis vert pour violation des règlements de la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) conteste la décision du Jury disciplinaire de l’instance.
Mardi dans un courrier adressé à la FFRIM, le jury disciplinaire de la CAF a reconnu la Mauritanie coupable d’avoir « violé les règlements » de la Confédération. Visée par une plainte de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) pour inéligibilité du défenseur Khadim Diaw, la Mauritanie a vu ses arguments rejetés par le jury.
Par conséquent, les Mouribatounes se sont vus infliger deux défaites sur tapis vert, correspondant aux rencontres des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2023 auxquelles a pris part Khadim Diaw, en plus d’une amende de 10 000 dollars (près de 9 000 euros).
La réaction de la FFRIM ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué publié sur son compte Facebook, la fédération s’est notamment insurgée contre les sanctions du jury. Tout en dénonçant un vice de forme dans le recours de la RDC, les Mauritaniens font part de leur étonnement, alors que la FIFA a levé le doute sur l’éligibilité de Khadim Diaw.
« La FFRIM marque toutefois sa totale incompréhension, non seulement au regard de la forme de la dénonciation présentée par la partie congolaise, mais surtout, compte tenu de la décision rendue par la FIFA – qui constitue la plus haute autorité dans le monde du football – levant tout équivoque sur la question en prouvant les origines mauritaniennes du joueur concerné et son éligibilité pour représenter la sélection nationale de Mauritanie. Ce qui démontre, par ailleurs, la bonne foi de la FFRIM en convoquant le joueur conformément aux lois et procédures en vigueur », peut-on lire dans la note officielle.
Quoi qu’il en soit, la Mauritanie ne compte pas s’arrêter là et entend faire tout son possible pour faire annuler la décision du jury disciplinaire de la CAF. « Au vu de cette position étayée par des preuves tangibles, la FFRIM tient à assurer au public mauritanien qu’elle usera de tous les voies et moyens légaux pour défendre ses droits devant les juridictions compétentes, tout en affirmant sa totale confiance de récupérer le point perdu et sa place de leader du groupe I »,
Conclut le communiqué. Pour rappel, la FFRIM dispose d’un délai de trois jours à compter de la notification du jury pour faire appel de la décision. Leaders avant le délibéré, les Mouribatounes se retrouvent deuxièmes derrière la RDC qui était troisième en attendant la dernière journée.