Quels que soit les conditions, la Fédération Gabonaise de Football est le garant du sport roi au Gabon. Et avec la situation qui prévaut actuellement aussi bien dans le championnat masculin que féminin, il serait temps que la Fegafoot réagisse.
La voix de la Fédération devrait énormément peser si jamais elle venait à s’exprimer ouvertement. Il est bien vrai que la Fegafoot ne gère pas le championnat et que cela est du ressort de la Ligue Nationale de Football (Linaf), cependant, c’est une discipline qui est gérée au niveau mondial par la FIFA qui a son représentant au Gabon qui est la Fegafoot.
De ce fait, sa réaction vis-à-vis du blocus qui règne en maître sur le football gabonais depuis plusieurs années pourrait faire échos et pousser certainement les dirigeants à se manifester et faire bouger les lignes. La Fédération gabonaise de football et la Linaf n’ont toujours pas été en bons termes, seulement là il s’agit de l’avenir du football au Gabon. Surtout lorsqu’on sait qu’une bonne équipes nationale dépend de la qualité du championnat et de l’organisation des ses compétitions locales.
Il ne devrait seulement pas avoir des rapports de courriers entre la Fegafoot, la Linaf et linaffem, surtout à l’heure où cette discipline connaît une des pires crises de son histoire au pays des Panthères. Pierre Alain MOUNGUENGUI doit se mettre au-dessus de la mêlé c’est lui le garant de la discipline dans le pays et celui qui rend compte du bon ou mauvais déroulement du football a ses paires.
Il est aussi vrai que dans ce qui est de la gestion des championnats domestiques (linaf et linaffem) la Fédération ne dirige absolument rien, mais il est inadmissible que la Fegafoot garde ce silence qui fait aussi de lui un coupable tant direct qu’indirect. La Linaf et la Linaffem ne sont que des démembrements de la Fegafoot, alors il est urgent pour cette dernière d’agir au plus vite.
Les joueurs subissent en ce moment, eux qui sont les principaux acteurs. Notre football est victime des querelles intestines de ses dirigeants. La Fédération doit mettre de l’eau dans son vin et revoir sa position, au nom du football gabonais qui a besoin de l’intervention de son paternel. Une situation on le sait qui plait à une catégorie de personnes qui tires les ficelles dans l’ombre.
Une discipline dans son sens qui a pour objectif de rassembler, même si on le sait que la dernière élection de la Fegafoot à laisser beaucoup de traces donc les cicatrices restent toujours visibles dans nos comportements.