A quelques semaines de la rencontre face à la Mauritanie, la sélection nationale gabonaise de football va certainement connaitre un véritable remaniement avec tout ce qui se fait comme transfert. Cependant, il y a matière à réfléchir quant au niveau de l’équipe lorsque les joueurs rejoignent des clubs de seconde zone.
Le Mercato des Panthères ressemble à un veritable fiacso. Les directions dans lesquelles ils vont peuvent être comparées à des choix de dernières minutes. Des clubs de bas niveau, sans véritable objectif, on pourrait se demander quelles sont les motivations de nos joueurs lorsqu’ils rejoignent des clubs qui n’ont pas d’ambitions à court, moyen et long terme.
Avec un match aussi important que face à la Mauritanie, comment comprendre que les joueurs comme Bruno Ecuélé-Manga, Didier Ndong-Ibrahim, ou encore font le choix de destinations peu compétitives. Des joueurs cadres qui sont censés avoir des clubs qui jouent des compétitions de haut niveau, se retrouvent à jouer des championnats de « retraités ».
En effet, plusieurs joueurs cadres des Panthères ont fait le choix d’aller dans des championnats où la concurrence n’est pas de mise. Est-ce un choix sportif ou juste parce qu’il faut être en activité pour etre sélectionné chez les A ? La question mérite d’être posée au regard du Mercato estival des joueurs Gabonais.
Nous n’avons ou presque plus les joueurs qui jouent des grands championnats (France, Angleterre, Allemagne ou Espagne). Mario Lémina, Pierre-Emérick Aubaméyang ou encore Jim Allevinah, voici les trois mousquetaires qui nous restent au haut niveau. Le reste a choisi de tremper dans le paraître ; Dénis Bouanga en MLS avec Aaron Boupendza. Biyogo-Poko qui se chercherait un club en Arabie Saoudite, tout comme Aaron Appindangoye lui aussi sans club, Lloyd Palun également. Rare sont ceux qui évoluent en première division à présent.
N’ont-ils plus de vrais agents capables de leur trouver de vrais points de chute ? Le fait de jouer dans des championnats moins huppés ne va-t-il pas porter préjudice à la sélection nationale ? Pour plusieurs observateurs, Patrice Neveu ne peut faire sans eux, malheureusement.
Le groupe qu’il a mis en place est à son image, des joueurs pas ambitieux en terme de carrière, donc moins enclins à défendre les couleurs du pays avec les tripes, puisqu’il suffit juste d’avoir un club pour prétendre à une place chez les Panthères, la compétitivité n’existe plus.