Les Panthères du Gabon ont été battues par les Mourabitounes ce samedi 9 septembre sur le score de (2-1). Sans grande conviction, les hommes de Patrice Neveu ont abdiqué dès le début de la rencontre.
La bourde de Jean-Noël Amonome présageait déjà le pire. Le gardien des Panthères reflétait à lui tout seul, tout le mauvais état d’esprit dans lequel était cette équipe dirigée par un entraîneur amateur et limité techniquement et tactiquement. Sans fond de jeu, la sélection gabonaise était sans véritable âme. Malgré le retour de Guelor Kanga, le Gabon n’avait aucun style de jeu, aucune identité sur la pelouse synthétique de Nouakchott.
Avec un jeu soporifique, où les milieux de terrain n’arrivaient pas à enchaîner plus de trois passes, Patrice Neveu n’a jamais sur trouver la solution à cette équation difficile à résoudre qu’est la Mauritanie. Sans grande vision pour le fond de jeu de cette sélection, le coach des Panthères à montrer aux yeux de tous les Gabonais qu’il n’est pas à la hauteur des grands rendez-vous.
Le Gabon partait largement favori sur le papier, et vue aussi le contexte, surtout que la RDC était venue tenir tête aux Mourabitounes, on attendait voir un Gabon prendre les choses en main. Mais c’était sans connaître les limites d’un technicien déboussolé et incapable d’apporter une touche de génie dans un match où la décision devait venir d’un entraîneur qui connait les grands rendez-vous.
Avec ses choix approximatifs, le Gabon mérite cette élimination face aux Mauritaniens qui en voulaient beaucoup plus. Amir Abdou, le sélectionneur adverse a quant à lui fait montre de plus de visibilité en apportant certains changements qui ont profité à son équipe. Tout le contraire de Patrice Neveu, assez effacé et juste observateur.
C’est une élimination donc méritée pour les Panthères qui sont renvoyées à leurs chères études et suivront la CAN à la maison, tout cela à cause d’un sélectionneur qui n’a aucune vision pour le Gabon.