Le Gabon va abriter pour la neuvième fois ce week-end, l’une des courses les plus prisées du continent africain. Un événement devenu incontournable pour bon nombre de passionnés et amateurs d’athlétisme qui devra, cette année encore, battre des records de participation. Ça c’est pour le côté festif.
Rayon compétitif, s’il est bien vrai que les coureurs professionnels sont bien partis pour mener la lutte entre eux, l’on peut néanmoins se poser des questions sur le rendement à venir des internationaux gabonais, relégués au statut de simples figurants.
Une posture qui ne devrait très probablement pas connaître une quelconque amélioration pour diverses raisons évidentes. On citera entre autres le manque de compétitions domestiques et une absence criarde de politique devant favoriser leurs performances en leur donnant les moyens de pouvoir titiller la concurrence venue du Kenya, de l’Ethiopie ou de l’Erythrée.
Le ministère des sports, via l’office national du développement du sport et de culture (ONDSC) a certes dernièrement apporté un soutien financier à la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), afin d’aider l’équipe à bien se préparer sauf que les délais et la forme de cet appui auront impact moindre sur le comportement des coureurs gabonais pour une raison toute simple : un marathon ne se prépare pas en une semaine.